coquelicots

coquelicots

mercredi 31 décembre 2014

sans pourquoi

 
Va sur ton chemin sans te soucier de son pourquoi.Vis sans pourquoi. 
Le fond de Dieu est ton propre fond et ton fond est le fond de Dieu. 
Là, tu vis selon ton être propre comme Dieu vit de son être propre. 
C'est à partir de ce fond intime que tu dois opérer toutes tes oeuvres.

Maitre Eckhart


 Photo Mikko Lagerstedt Still standing


énergie et confiance


Le monde selon Tippi, un film d'environ une heure, sur la petite Tippi, la petite fille d'Afrique







merci Alexandre

mardi 30 décembre 2014

un peu de trampoline


Thierry Casasnovas nous présente le trampoline, 
le mini-trampoline de "salon", 
çà va nous rappeler notre enfance...

Une opportunité de "bouger la lymphe" sans que les articulations soient trop malmenées, en particulier les genoux ( par exemple avec le jogging )

Ca me rappelle ceci : j'avais appris que dans certains cours de taijiquan en Chine, dans les années 1950, les séances de travail des pratiquants commençaient par des temps assez longs de sauts. 
Peut-être étaient ils aussi motivés par la nécessité de se réchauffer 
(moins nécessaire avec nos systèmes de chauffage ...) mais aussi par une compréhension profonde du fonctionnement de l'être humain





Une autre méthode pour bouger la lymphe : ici


mercredi 17 décembre 2014

aperitif vert


Lemon ginger blast by Thierry Casasnovas

Une recette d'apéritif nord-américaine, originellement avec alcool j'imagine
 
ici en jus vert :

- citrons et citrons verts
- gingembre
- piment ( pour moi çà sera sans...! )
- céleri ( pour le côté reminéralisant, salé )
- pomme ( pour le côté doux )

et l'extracteur de jus en action...


jeudi 4 décembre 2014

pardon


Un témoignage de pardon exceptionnel et tellement émouvant
Maiti Girtanner

Elle pardonne à son bourreau nazi et lorsqu'elle le rencontre 40 ans après, elle l'invite à aimer
 




merci Dominica

dimanche 30 novembre 2014

coup de projecteur sur la situation à l'est du Congo

Un reportage hallucinant sur France Inter, 
une édition spéciale de un jour dans le monde
une émission animée par Nicolas Demorand

L'état d'extrême violence à l'est du Congo fait frémir, 6 millions de morts en quelques années et un énorme silence médiatique.

Gynécologue congolais, Denis Mukwege recueille et soigne les femmes victimes de violences sexuelles à l'hôpital de Panzi près de Bukavu, dans le sud Kivu. Il vient de recevoir le prix Sakharov, ce qui donne une certaine visibilité à son action et à la situation dramatique au Congo.

"C'est une guerre contre les femmes, pour détruire pas seulement la femme, mais aussi la communauté. Détruire l'appareil génital des femmes, c'est détruire toute une population. C'est une attaque contre notre humanité. [...] Lorsqu'elles sont malades, elles sont exclues. Le tissu social est menacé. Et ça c'est que pour toute la population soit démotivée, que les gens quittent le village et le laissent aux bourreaux qui les exploitent."

Ces violences interviennent dans le cadre d'un conflit extremement violent, qui implique 9 pays africains, la guerre du Kivu. La cause de ce conflit? Entre autres, le coltan, minerai indispensable à la fabrication des smartphones...

Ecoutez l'émission sur le lecteur ci-dessous :




ou directement sur France Inter : ICI



samedi 29 novembre 2014

enneagramme et style d'enseignement


énnéagramme et style d'enseignement

je propose de décrire avec quelques impératifs ( verbes au mode impératif ) les différents styles d'enseignement, les différentes manières d'enseigner suivant les types de l'énnéagramme, 
voici :

type 1, le perfectionniste :
applique-toi !
sois vigilant !
sois impeccable !

type 2, l'altruiste : 
aime !
prends soin de l'autre !
viens en aide autour de toi !

type 3, le battant :
entreprends !
ose !
laisse ta trace !
réussis ton entreprise !

type 4, l'artiste :
ressens !
crée !
éprouve !
rends la vie plus belle !

type 5, l'observateur :
vois !
comprends !
ne t'identifie pas !
ne t'attache pas !

type 6, le loyaliste :
sois vigilant !
mets en doute !
reste en recherche !
expérimente !

type 7, l'épicurien :
jouis de la vie !
joue !
explore !

type 8, le leader :
confronte-toi !
va aux limites !
bats-toi !
sois fort !

type 9, le médiateur :
ne force rien !
pratique le laisser-faire !
suis le mouvement !
vis l'harmonie !

si vous avez d'autres idées, pour compléter...

 

le monde le trouve



Le créateur est celui qui se tait.
Il ne cherche pas.
Ne pouvant chercher que dans sa mémoire,
il ne trouverait que ce qu'il projette, le connu et non le neuf.

C'est le monde qui, dans son silence, le trouve.
L'univers est à sa disposition.

Cela est vrai quel que soit l'art.
Le poète qui réfléchit n'est pas un poète.
Le poète est quelqu'un qui sait se taire.
Dans ce silence, il entend sa poésie, et il écrit ce qu'il entend.

La créativité naît du silence, elle ne vient pas de la pensée.
Il n'y a rien à expliquer, rien à justifier.

Chaque oeuvre est sans cause, sans sens.
L'oeuvre est à elle-même sa propre raison.
Parce qu'elle vient de la créativité même,
toute oeuvre d'art se situe au-delà de la compréhension.
Vouloir comprendre une oeuvre d'art, c'est demeurer dans la mémoire.

La vie n'est pas autre chose qu'une oeuvre d'art.
Vous écoutez la vie, il y a une résonance en vous.

Toutes les possibilités sont là.

Eric Baret


merci Francesca

wild is the wind


Let the wind blow through your heart

Wild is the wind, Nina Simone



merci Chantal

brossage à sec


Thierry Casasnovas sur le brossage à sec

un brossage à sec doux pour amener la lymphe vers les ganglions lymphatiques et faire bouger la lymphe "stagnante"

participe d'un des 3 points du SMS = sommeil - massage - soleil

( version hygiéniste de Sea, Sex and Sun ! )





energie


La notion d'énergie dans l'hindouisme et le christianisme
Conférence du 3 Octobre 2011 au forum 104 à Paris
avec Colette Poggi ( pour le versant hindouiste ) et Bertrand Vergely ( pour le versant chrétien )

Voici quelques notes que j'ai prises concernant l'intervention de Colette Poggi. Elle a fait tourner son exposé autour de quelques mots sanskrits significatifs lorsque l'on évoque l'énergie au sein du monde hindou

SHAKTI pouvoir, énergie divine, capacité de manifester et sous forme féminine d'exprimer un apparaître et non pas un objet ( ce qui est jeté devant )

AGNI ( lat. ignis ) boule de feu
l'ombre de sa lumière
apparaître, transparaître
ondoiement de la shakti

Shiva Nataraja, le seigneur de la danse
5 temps :
1. faire surgir
2. maintenir
3. dissoudre
4. voiler
5. dévoiler

A-KASHA , l'espace, l'éther composé de :
kash : lumière irradiante qui nous étonne, lumière vibrante
a : se diffuser

quand toi-même tu frémis, tu déploie le monde entier. "Tout fulgure en lui-même" ( Maître Eckhart )
une percée jusqu'au fond de l''abîme, "il me faut la saisir dans son jaillissement" (id. )

tout ceci de la vie divine est aussi valable pour la vie quotidienne : intuition, émerveillement, énergie très fine

SPANDA vibration, scintillement "l'eau bouge même quand elle ne bouge pas"

KSHETRA, terre, champ d'exploration, chantier explorant le souffle
capacité du souffle à nous amener là où il s'éteint et là où il se ranime

entendre le silence à l'intérieur du souffle, le souffle dans le souffle

PRATIBHA ce qui met en lumière, "l'éclair qui révèle ce qui est déjà là"
joie fugitive, qu'on perçoit à peine ou pas du tout, surabondance d'énergie qui ne peut que se transmettre

l'expérience esthétique, soeur jumelle de l'expérience spirituelle
BHAVANA, contemplation créative
notre vocation est de vivre dans cette pulsation

CHAMATKARA, l'émerveillement "l'oeil cligne et on fait ch !"

Abhinavagupta dans le tantraloka : "Dans les grandes réunions, le contentement apparaît" 
La conscience de chacun se reflète dans la conscience de l'autre, chaque conscience = lumière/miroir, la lumière y est démultipliée au travers des différents miroirs

DHY s’établir ( donne DHYANA la méditation )
SAMADHI s’établir dans le centre

Nous avons besoin des énergies de dissolution

Parole, les 4 étapes de la parole selon le shivaïsme du Cachemire :

1. l’écume de la parole (la parole articulée extérieure)
2. la parole intermédiaire (la parole articulée intérieure)
3. la parole qui voit, “çà discerne en nous”, espace de l’écoute, espace de l’entretien
4. la parole suprême, état de vie directement branché sur le divin

“de grandes pierres qui empêchent le torrent de passer en nous”

MANTRA  concentration du mental

YOGA, union, le lien, prière

Voir, c’est voir que l’on voit

je termine en évoquant le dernier livre de Colette Poggi, Le sanskrit, souffle et lumière, voyage au coeur de la langue sacrée de l'Inde aux éditions Almora

Ce livre propose un cheminement dans le monde du sanskrit, à la fois érudit et abordable, très bien illustré.



pour Serge



vendredi 28 novembre 2014

rentrer dans le risque d'apprendre


sur la pédagogie de la coopération

dans la première partie de l'émission rue des écoles sur France Culture
un entretien avec -entre autres- Isabelle Peloux qui anime l'école des Amanins ( dans l'écovillage d'Ardèche où vit Pierre Rabhi )







some sugar in my bowl


some sugar in my bowl 
un peu de sucre dans mon bol

Nina Simone



merci Amina


mardi 18 novembre 2014

hallelujah


Hallelujah, 
une superbe interprétation de la chanson de Léonard Cohen
Ophélie Laure et Constance Harrois


merci Armelle

dimanche 16 novembre 2014

willow weep for me


willow weep for me, une chanson  d'Ann Ronell
Frank Sinatra (1958)

willow weep for me !
toi le saule, pleure pour moi...!



pour Saskia

samedi 15 novembre 2014

the bare necessities


The bare necessities 
du livre de la jungle ( musique de Terry Gilkinson )

J'aime bien cette version d'un groupe universitaire brésilien :



Très rythmique et très détendu
 L'arrangement est de Marco Aurelio Koentopp

lullaby



Une adaptation libre et inspirée d'une berceuse de Brahms

Sister Chan Khong, du village des pruniers, le village de Thich Nhat Hanh



vendredi 14 novembre 2014

absence de sens



Absence de sens ?

La réalité est rarement sensée, elle est plutôt sensible 


Reality is rarely sensible, it is rather sensitive




quand la girafe danse avec le chacal


Si vous voulez découvrir la communication non-violente (la CNV), ou si vous vous intéressez à la CNV, je vous conseille le livre suivant :


Quand le girafe danse avec le chacal, livre de Serena Rust, aux éditions Jouvence

Il me semble moins austère que le classique Les mots ne sont pas des murs, ils sont des fenêtres du créateur de la CNV l'américain Marshall Rosenberg.


Accompagné par les illustrations de Stefan Stutz, ce livre est très concret, direct, ludique et drôle.

En CNV, le chacal représente en nous celui (ou celle) qui s'exprime par des jugements, soit des jugements sur les autres, soit des jugements sur nous-mêmes et ces jugements sont le ferment d'une communication que nous ressentons comme violente, que ce soit la communication avec l'autre ou la communication avec nous-même.

La girafe, elle représente celle (ou celui) en nous qui est à l'écoute de ses sentiments et de ses besoins.
Cette écoute permet une communication plus apaisée et plus fluide avec l'autre et avec nous-mêmes

Les lunettes girafe :



Et le chacal qui ouvre une oreille girafe :





mardi 11 novembre 2014

le sel de la terre


Après tout, les hommes sont le sel de la terre...

Un film de Wim Wenders autour de la vie de l'immense photographe brésilien Sebastiao Salgado
A voir absolument



A chaque fois que j'ai croisé les photos de Sebastiao Salgado, çà a été un choc 

La première c'était celle-ci, une femme africaine, aveugle :


Et il y a eu aussi l'exposition à Paris, intitulée la main de l'homme
Un reportage de plusieurs années sur le travail des êtres humains tout autour de la planète
 
Ici, dans une mine en Bolivie :


 Sans commentaire...




esperame en el cielo



esperame en el cielo, une balade de Francisco F. Lopez, interprétée par la grande chanteuse italienne Mina

esperame en el cielo
...
haremos nuestro nido



attends moi au ciel
...
nous ferons notre nid



merci Francesca

dimanche 9 novembre 2014

léger et libre


Quelques minutes par jour, léger et libre 
et plein de gratitude

Une pratique proposée par Mooji :





mercredi 5 novembre 2014

le dernier jugement


une présentation de la communication non violente ( CNV ) par Isabelle Padovani :





concert Stéphanie Mugnier

  
Vendredi 7 novembre 2014 à 20H30
en l’Eglise Evangéliste Baptiste
123, avenue du Maine Paris 14°  -    Métro  Gaité
 
Concert au profit de l’association « Lire et Ecrire » ( soutien scolaire pour les  enfants démunis de Berkane au Maroc )

Avec :
Olga Gurkovska, mezzo-soprane
Stéphanie Mugnier, soprane
Snejina Nikova, pianiste

Au programme :
Airs et duos d’opéra français et « Stabat Mater » de Pergolèse

Entrée libre.

Les dons serviront notamment à l’achat de fournitures scolaires et de vêtements chauds pour l’hiver.


06 20 31 55 93


vendredi 24 octobre 2014

jus vert


le jus vert de base, Thierry Casasnovas



au début, on se demande un peu ce qu'on peut mettre dans un jus "vert"...
voici le détail de cette recette de base, excellente pour restaurer les intestins :

- fenouil
- céleri
- épinard
- coriandre et/ou persil
- concombre
- ail
- curcuma / gingembre

jeudi 23 octobre 2014

poussons les herbes sous les arbres


poussons les herbes sous les arbres...

une forêt comestible en Espagne
un exemple à suivre....



mardi 21 octobre 2014

avec le temps


Avec le temps, la chanson de Léo Ferré, interprétée par Catherine Ribeiro (extrait du spectacle aux Bouffes du Nord en 1997) :





le CD Chansons de légende est disponible sur le site de Catherine Ribeiro ( avec le détail des chansons interprétées ) :    ICI




jeudi 16 octobre 2014

perspective


Jolie vidéo
En Inde, un homme nettoie un camion...




merci Chok


mercredi 15 octobre 2014

stage de tuishou à Paris


Je vous annonce un stage de TuiShou d'un week-end avec Mr Su, venu de Shanghai :



Une occasion unique de découvrir le style WU de TaiChi et sa fameuse pratique du TuiShou (travail à deux) base de l’aspect martial du Tai Ji Quan : la douceur plus efficace que la force..

Ouvert à tous...


Le 25 et 26 octobre 2014 à PARIS dans le 17ième, 
au Korindo Dojô, 98 Bd des Batignolles (M° Villiers)

Horaires les deux jours : 10h -13h  et  14h30 - 17h30
Prix: 60€ par jour ou 100€ pour les deux jours

pour s'inscrire :

Envoyez par courrier postal un chèque du montant du stage à l'ordre de l'association PRESENCE - en indiquant le lieu du stage (PARIS), votre téléphone et votre adresse mail - à l'adresse suivante:


Vincent BEJA - 21 rue de Bayard - 31000 Toulouse

plus d'informations : ICI



mercredi 8 octobre 2014

ce que nous désirons vraiment


ce que nous désirons vraiment, c'est la fin de toute attente

un texte de Jeff Foster que j'ai traduit en français, avec joie :

Notre unique désir

Nous imaginons que nous désirons un objet, une matière, un état, une activité, une expérience, une personne, une destination.

Ce que nous désirons vraiment, c'est ce sentiment de paix que nous connaîtrons quand nous l'aurons atteint.

Ce que nous désirons vraiment c'est l'abandon du désir lui-même.
Nous désirons la fin de la recherche, nous aspirons à la fin des aspirations, nous attendons par dessus tout que les attentes cessent.

Déception après déception, nous en venons à reconnaître qu'aucune "chose" externe ne pourra clore le cycle de l'attente, le cycle de la recherche. Rien, en dehors de nous, ne nous rendra vraiment heureux.

Avec cette désillusion, nous sombrons dans l'expérience du présent, nous reposant profondément dans son sein chaleureux. Et nous réalisons finalement que ce repos, c'est ce que nous avions toujours désiré. Nous-même. Ici, maintenant.

Nous étions tellement proches...

Nous cherchions la paix dans la mauvaise direction, c'est tout !


 ici le texte original, en anglais :


Our one true desire 

We imagine that we desire an object, a substance, a state, an activity, an experience, a person, a 'destination'.

Really what we desire is that feeling of rest when we get there.

What we desire is relief from desire itself. We seek the end of seeking, long for the end of longing, wait for the end of waiting.

Suffering disappointment after disappointment, we come to recognize that no external 'thing' can ever truly end the cycle of seeking. Nothing outside ourselves will ever make us truly happy.

Disillusioned, we sink back into our present experience, resting deeply in its warm embrace. And we finally realise - that's all we ever desired in the first place. Ourselves. Here, now.

We were always so close.

We were just looking in the wrong direction for peace, that's all.



mardi 7 octobre 2014

n'apprenons qu'à mourir à nous-même

N'écris pas

Un très beau poème de Marceline Desbordes-Valmore mis en musique par Julien Clerc, chanté ici par Fanny Barbier,  
extrait de son cd intitulé Sillages paru en septembre 2014 :




Le cd est en vente au prix de 10 euros au profit du village de Kandanaath dans le sud du Tamil Nadu en Inde, disponible par email aux adresses email suivantes :      Fanny  ou  Eric



 
N'écris pas ! Je suis triste et je voudrais m'éteindre.
Les beaux étés, sans toi, c'est l'amour sans flambeau.
J'ai refermé mes bras qui ne peuvent t'atteindre
Et frapper à mon coeur, c'est frapper au tombeau

N'écris pas ! N'apprenons qu'à mourir à nous-mêmes,
Ne demande qu'à Dieu, qu'à toi si je t'aimais.
Au fond de ton silence, écouter que tu m'aimes,
C'est entendre le ciel sans y monter jamais.

N'écris pas ! Je te crains, j'ai peur de ma mémoire.
Elle a gardé ta voix qui m'appelle souvent.
Ne montre pas l'eau vive à qui ne peut la boire.
Une chère écriture est un portrait vivant.

N'écris pas, ces deux mots que je n'ose plus lire.
Il semble que ta voix les répand sur mon coeur,
Que je les vois briller à  travers ton sourire.
Il semble qu'un baiser les empreint sur mon coeur

N'écris pas ! N'apprenons qu'à mourir à nous-mêmes,
Ne demande qu'à Dieu, qu'à toi si je t'aimais.
Au fond de ton silence, écouter que tu m'aimes,
C'est entendre le ciel sans y monter jamais.

N'écris pas..

la chanson de Julien Clerc a été renommée les séparés

 

vendredi 3 octobre 2014

nous deux


Nous deux, une chanson de Léo Ferré

Répétition avec Valeria Mishina au piano, le 10 Juillet 2014
une seule prise :



pédale d'accelerateur et pédale de frein


Thierry Casasnovas, sur les jus de légumes et de fruits, 
une vidéo assez courte qui met certaines choses au point

En particulier, dans la détoxination avec les jus de fruits et de légumes, les fruits jouent le rôle de pédale d'accélérateur ( il faut y aller mollo... ) , les légumes jouent le rôle de pédale de frein ( plus doux, restaurateurs )



jeudi 2 octobre 2014

le présent échappe


magnifique réflexion d'Etienne Klein sur le temps :



métaphysique et poétique, ce questionnement d'un physicien fait toucher du doigt les limites de la physique du point de la physique moderne elle-même. Notamment, au travers de la figure d'Albert Einstein qui se pose la question : le présent échappe à la description de la physique, dès lors incomplète ?


trouvé dans un article du blog de José Le Roy





dimanche 28 septembre 2014

tres palabras


tres palabras ( trois mots )
une très belle chanson d'Osvaldo Farres ( le même qui a composé le fameux Quizas, quizas, quizas )

interprété ici par la grande chanteuse italienne Mina, la classe ! :



les trois mots sont : como me gustas

merci Francesca

jus de légumes


Quelques recettes de jus de légumes présentées par Thierry Casasnovas à l'occasion de la démonstration de l'extracteur de jus qu'il recommande sur son site

- pastèque - basilic ( ou menthe )

- jus vert : concombre - cèleri - menthe
 
- gaspacho

miam miam ...




jeudi 18 septembre 2014

la fin du capitalisme


Un entretien passionnant avec Jeremy Rifkin, dans Telerama
Jeremy Rifkin qui vient de sortir un nouveau livre la nouvelle société du coût marginal zéro

deux points m'ont particulièrement frappés :

- le coût marginal zéro implique la fin du capitalisme

- "les jeunes semblent de moins en moins obsédés par l'idée de posséder, d'être propriétaires"


lien vers l'article original


Il y a vingt-cinq ans, c'était la star du ring, le « boss », vainqueur du communisme par K-O ! Aujourd'hui, le capitalisme est un champion usé par la crise, miné par les contradictions et politiquement à bout de souffle. Pour l'économiste américain Jeremy Rifkin, nous assistons, tout simplement, à son éclipse. Dans un livre passionnant – La Nouvelle Société du coût marginal zéro – en librairie le 24 septembre 2014, il raconte le basculement, inévitable, que nous avons déjà commencé à opérer vers un nouveau système de production et de consommation : les « communaux collaboratifs ». Cette troisième voie (au-delà du sempiternel binôme « capitalisme ou socialisme ») est une forme d'organisation sociale fondée sur l'intérêt de la communauté plutôt que sur la seule satisfaction des désirs individuels, et rendue possible par la troisième révolution industrielle, dans laquelle Internet nous a fait entrer. Un nouveau monde émerge, dynamisé par les réseaux sociaux, l'innovation et la culture du partage. Utopie, encore ? Pour Jeremy Rifkin, c'est déjà une réalité. Entretien.

Nous nous éveillons, dites-vous, à « une nouvelle réalité – celle des communaux collaboratifs ». Ce réveil ne risque-t-il pas d'être difficile pour les entreprises ?

L'économie des communaux collaboratifs est le premier système global à émerger depuis l'avènement du capitalisme et du socialisme au début du XIXe siècle. C'est dire comme l'événement que nous traversons est historique. Au début, le marché capitaliste et les communaux s'épanouiront côte à côte. Mais au fur et à mesure que les communaux gagneront du terrain, un combat terrible va s'engager. Pour survivre, le capitalisme devra se « reconditionner », retoquer son approche du monde et tenter de profiter de la montée en puissance des communaux plutôt que de s'y opposer.


“J’ai découvert l’existence
d’un paradoxe profondément enfoui
au cœur du capitalisme, et qui
n’avait pas encore été mis au jour.”

Qu'est ce qui provoque ce changement de paradigme ?

C'est le coût marginal zéro. Le coût marginal, c'est le coût de production d'un objet ou d'un service additionnel une fois les coûts fixes absorbés. Or, j'ai découvert l'existence d'un paradoxe profondément enfoui au cœur du capitalisme, et qui n'avait pas encore été mis au jour : ce qui a permis le succès inouï du système va finalement se retourner contre lui.
Chaque entrepreneur, comme nous le savons, est en chasse de nouvelles technologies pour améliorer la productivité de son entreprise, réduire les coûts marginaux, mettre sur le marché des produits moins chers, attirer plus de consommateurs, gagner des parts de marché, et satisfaire les investisseurs.
Mais nous n'avions jamais anticipé la possibilité d'une révolution technologique tellement extrême qu'elle pourrait réduire ce coût marginal, pour un ensemble important de biens et de services, à presque zéro, rendant ces biens et services virtuellement gratuits et abondants. Et sapant au passage les bases mêmes du capitalisme.


C'est pourtant ce qu'il se passe ?

Nous avons déjà vu le coût marginal se réduire dans les économies traditionnelles, de façon phénoménale, dans les trente ou quarante dernières années. Et les dix dernières années ont encore vu le phénomène s'accélérer. Voyez l'industrie musicale : des centaines de millions de jeunes produisent et échangent de la musique sur Internet, à des coûts marginaux proches de zéro.
Une fois que vous possédez un téléphone mobile ou un ordinateur, échanger de la musique ne vous coûte plus rien, à part votre abonnement au service. La presse, l'édition, les films et bientôt la télévision, attaquée par Youtube, connaissent le même destin. Des millions d'internautes créent aujourd'hui leurs propres vidéos pour pas grand-chose et les postent gratuitement sur le Web.
L'industrie du savoir aussi est touchée : avec Wikipedia, des millions d'individus produisent de la connaissance et la diffusent à un coût marginal proche de zéro. Et je ne parle pas des Moocs : en deux ans, 6 millions d'étudiants se sont mis à suivre gratuitement des cours online, issus des meilleures universités du monde.
“Les grandes mutations
économiques se produisent
quand trois révolutions technologiques
convergent au même moment.”

Mais il ne s'agit là que de biens et services « numériques »…

Le vrai virage est là : nous avions toujours pensé qu'il y aurait un « pare-feu », que la réduction à zéro du coût marginal ne toucherait pas les industries traditionnelles. Que le feu, si vous voulez, ne passerait pas des « bits » au monde physique des objets. Ce mur est tombé. Les grandes mutations économiques – et il n'y en a pas eu des centaines dans l'histoire de l'humanité – se produisent quand trois révolutions technologiques convergent au même moment pour construire une plateforme d'opération unique pour l'économie.
Si vous remontez à la révolution hydraulique, puis aux révolutions de la vapeur et de l'électricité, vous vous rendez compte que l'on assiste à chaque fois à la conjonction d'une révolution des communications (facilitation des échanges), d'une révolution énergétique (le « moteur » de l'économie) et d'une révolution des transports et de la logistique (fluidification de la circulation des biens à l'intérieur de cette économie). A chaque grande mutation, ces trois domaines convergent dans une nouvelle structure.
Exemple : au XIXe siècle, l'impression (de journaux, notamment) par des presses à vapeur remplace l'impression manuelle. Arrive le télégraphe. Ces deux moyens de communication profitent de la profusion de charbon à coût modéré, et l'invention de la locomotive permet d'élargir le marché et de fluidifier le commerce. Au XXe siècle, une nouvelle révolution se produit avec le téléphone et la radio, qui convergent avec l'arrivée du pétrole et de la voiture, et provoquent, couplées avec la construction du réseau routier, le boom de la grande mutation urbaine et « suburbaine ».


Et aujourd'hui ?

Nous voyons émerger un nouveau complexe communications-énergie-transports, qui donne naissance à l'économie du partage. L'Internet de l'information, déjà largement répandue, commence à converger avec un très jeune Internet de l'énergie, et un début d'Internet des logistiques : trois Internets en un, dans un super « Internet des objets » !
Des compagnies comme Cisco, IBM, General Electric, ont anticipé cette connexion tous azimuts de tous les objets, et commencent à mettre des capteurs partout. Des capteurs, il y en a déjà dans les champs, pour suivre l'évolution de la récolte ; sur la route pour calculer le trafic en temps réel ; dans les entrepôts et centres de distribution, pour mesurer les problèmes de logistique à la seconde près ; dans les magasins de détail, de sorte que quand un client prend un article en main, le capteur peut dire s'il l'a essayé, reposé, au bout de combien de temps, etc. Et maintenant les capteurs connectent tous les objets de la maison, thermostats, machines à laver… Aux alentours de 2030, il y aura quelque chose comme cent trillions de capteurs qui connecteront tout et tous dans un gigantesque réseau « neuronal », construit un peu comme votre cerveau. Et ce Big Data sera disponible à tous.
A supposer que la structure du réseau reste neutre – j'ai conscience que c'est un très grand « si », car rien ne l'assure – et que tout le monde soit traité également, cela veut dire que n'importe qui pourra se connecter sur cet Internet des objets, depuis son mobile, comme il le fait sur l'Internet de l'information, et échanger l'énergie renouvelable qu'il aura lui-même produite…

“Le soleil et le vent sont gratuits,
il suffit de les capturer, et
nous y arrivons de mieux en mieux.” 

Car chacun, demain, produira l'énergie dont il aura besoin ?

Des milliers de personnes produisent déjà leur énergie pour un coût marginal proche de zéro. En Allemagne, 27% de l'électricité est verte, et la chancelière Merkel avec qui je travaille sur ces questions, vise les 35%. Il faut savoir que les coûts fixes de production de ce type d'énergie vont suivre la même courbe que ceux des ordinateurs : une chute libre.
La source d'énergie, elle, n'est pas un problème : le soleil et le vent sont gratuits, il suffit de les capturer – et nous y arrivons de mieux en mieux. Quant au transport de l'énergie, nous avons vu ces dernières années le début de la transformation de la « grille » de l'énergie en Internet de l'énergie. Des millions de « prosumers » (à la fois producteurs et consommateurs) vont pouvoir vendre, ou échanger, l'énergie dont ils n'ont pas besoin, sur une plateforme internet, à travers tous les continents.

Et les objets physiques sont aussi concernés par la révolution de l'abondance…

Oui, grâce aux Fablabs et à l'impression 3D. Les logiciels d'imprimerie sont dans leur majorité en opensource, si bien que ça ne coûtera bientôt plus rien de les télécharger, éventuellement de les améliorer, et de fabriquer soit même de nombreux produits. Le prix du matériau de construction va lui aussi baisser, car il est de plus en plus souvent issu du recyclage de métaux, de plastiques, de bois, etc. Dans deux ou trois ans, il y aura des Fablabs partout.
Maintenant, conjuguez tous les atouts dont je viens de parler : nous parlons alors d'un monde où vous pourrez alimenter votre petite entreprise de production 3D par de l'énergie gratuite que vous aurez produite vous-même ou échangée sur Internet. Un monde dans lequel vous pourrez transporter votre produit 3D dans des véhicules électriques, qui eux-mêmes ont été alimentés par de l'énergie renouvelable. Et dans dix ans maximum, ces voitures seront sans chauffeur. Vous les réserverez sur votre mobile et elle vous localiseront toutes seules avec leur GPS…

“Les jeunes semblent de moins
en moins obsédés par l’idée
de posséder, d’être propriétaires.”

Quid du bouleversement de la société et des comportements individuels ?

Deux phénomènes majeurs permettent de comprendre comment cette troisième révolution industrielle a déjà commencé à transformer les comportements. D'une part, les jeunes semblent de moins en moins obsédés par l'idée de posséder, d'être propriétaires. Une entreprise comme General Motors, aux Etats-Unis, peut légitimement s'interroger sur son avenir quand elle découvre que l'achat de voitures chez les 18-25 ans aux Etats-Unis est en chute libre.
Le second changement, c'est que, demain, dans une société d'abondance, le capital social deviendra beaucoup plus important que le capital économique ou financier. Et cette mutation radicale commencera dès le plus jeune âge. Prenez les jouets. Aujourd'hui, ils représentent le premier contact de l'être humain avec la propriété, donc avec le capitalisme. Ce jouet que ses parents lui ont offert, l'enfant découvre que c'est le sien, pas celui de son petit copain. Et personne ne le lui conteste. Mais demain – et en fait aujourd'hui déjà dans de nombreuses familles – les parents emprunteront des jouets pour leurs enfants sur un site internet dédié ; l'enfant l'utilisera pendant quelques semaines ou quelques mois en sachant pertinemment qu'il n'en est pas le propriétaire ; et quand il s'en lassera ses parents renverront le jouet au site web pour que d'autres l'utilisent. A quoi bon garder des dizaines de jouets au grenier, n'est-ce pas ?
Mais le grand bouleversement à l'œuvre dans cet exemple tout simple, ce n'est pas tant que l'enfant pourra, pendant toute sa jeunesse, profiter d'autres jouets mieux adaptés à son âge : c'est le changement qui se produit dans sa tête par rapport à ce que les générations qui l'ont précédé ont connu. Il apprend en effet « naturellement » que les jouets ne sont pas des objets que l'on possède mais des expériences auxquelles on accède pour un temps donné, et que l'on partage avec les autres. Il se prépare en fait, dès son plus jeune âge, à l'économie du partage qui l'attend. C'est une mutation complète de la société. J'ai presque 70 ans et je n'avais jamais, jamais anticipé qu'une chose pareille se produirait.
Mais la société occidentale – aujourd'hui attachée à un modèle vertical et hiérarchique – peut-elle s'adapter rapidement à ce modèle « horizontal » ?

Certains s'y mettent, en particulier dans le domaine de l'énergie. Et mieux vaut ne pas trop tarder. Car, comme je l'ai dit aux cinq plus gros groupes énergétiques allemands devant la chancelière Angela Merkel, et aux dirigeants d'EDF : « vous allez changer de métier ? ».
Quand des millions d'individus produiront leur propre énergie gratuitement et l'échangeront sur Internet, ne comptez pas gagner de l'argent en fabriquant du courant électrique : votre job, ce sera de gérer le Big Data de l'énergie pour faciliter la circulation des flux entre particuliers et entreprises. En Allemagne, le message est passé. En France, il fait son chemin… même si l'on n'est pas encore prêt à quitter la seconde révolution industrielle et son parc nucléaire.

“La révolution est mondiale, et on
ne mesure pas toujours
l’ampleur de ses conséquences.”

En fait, le changement de génération met beaucoup plus rapidement en branle ces mutations que nos systèmes politiques et économiques. Deux tiers de la génération du Millenium (celle qui a eu environ 18 ans en l'an 2000) se dit favorable à l'économie du partage et la pratique déjà. Et les pays d'Asie et du Pacifique sont encore plus ouverts que les pays occidentaux sur le sujet. La révolution est mondiale, et on ne mesure pas toujours l'ampleur de ses conséquences.
N'oubliez pas, par exemple, que pour chaque voiture partagée, quinze voitures sont éliminées de la chaîne de production. Or, une étude que je cite dans mon livre a montré que dans une petite ville américaine, en gérant bien le partage de voitures, vous pouvez garantir à chacun à la fois mobilité et fluidité tout en réduisant de 80% le nombre de véhicules sur la route. Il y a 1 milliard de véhicules en circulation dans le monde. Retirez 80% d'entre eux, et faites vous-mêmes le calcul.
Croyez-moi, l'industrie sent déjà le vent du boulet, et elle se prépare. Et d'autres le font aussi, bien avertis de ce qu'on appelle « l'effet 10% » : si les géants de l'industrie classique semblent invincibles, beaucoup d'entre eux ont en effet des marges très étroites. Si 10% de leurs clients quittent le navire et basculent dans l'économie du partage, cela peut suffire à faire tomber ces industries.

La société du coût marginal zéro, c'est un bienfait pour l'écologie ?

C'est la meilleure arme pour aller dans le sens d'une société durable. Pour reprendre l'exemple de l'automobile, le fait que les 20% de véhicules qui resteront en usage ne brûlent qu'une énergie non polluante, gratuite et renouvelable est une excellente nouvelle pour la planète.
Si on peut produire des biens et des services pour rien, cela veut dire que l'exploitation de ce que la planète peut encore nous offrir est faite avec une efficacité maximale, sans gâchis. En produisant à un coût marginal zéro et en le partageant dans une économie circulaire – outils, voitures, jouets, vêtements – nous obtenons des avantages immenses en termes de pollution et de dégradation de l'environnement !
Le changement est à la porte. Et la route la plus rapide pour basculer dans la société de l'après-gaz carbonique est sans doute l'introduction, aussi vite que possible, de l'Internet des objets. Je ne sais pas si nous y arriverons, mais je crois que si nous y allons, l'expérience qui attend l'humanité dans le siècle à venir sera beaucoup moins pénible que ce que nous voyons se profiler si nous continuons avec le système actuel.

“La grande question politique
des années à venir devra porter
sur le problème, essentiel,
de la neutralité du Web.”

A l'avenir, la gestion des flux sera donc le nerf de la guerre ?

Absolument. Et la grande question politique des années à venir devra porter sur le problème, essentiel, de la neutralité du Web – soit un accès libre et une gestion collective de ce dernier. Disons le clairement : les grandes compagnies du câble et des télécoms, et certains géants d'Internet, remettent en question cette neutralité, voulue par l'« inventeur » de la toile, Tim Berners-Lee. Quand ce dernier a imaginé le World Wide Web en 1990, il a souhaité que le système soit aussi simple d'utilisation que possible, pour que tout le monde puisse en profiter et que personne ne soit abandonné en chemin. Il a réussi, d'ailleurs : que vous soyez patron ou collégien, sur le Net, tout le monde est à égalité.
Mais aujourd'hui, les compagnies du câble rouspètent. Elles disent : « Nous avons mis beaucoup d'argent dans la mise en place des tuyaux, nous voulons gérer les flux autrement en faisant payer des tarifs différents en fonction de la qualité et des volumes des fichiers échangés. Pour nous rembourser de nos investissements, nous devrions pouvoir contrôler les données que nous récupérons, et les commercialiser ». Les cablo-opérateurs ne sont pas les seuls à vouloir le gâteau. En installant des capteurs intelligents sur leurs compteurs, par exemple, les fournisseurs d'énergie aimeraient bien faire remonter toutes les infos utiles sur les habitudes de consommation de leurs clients, et les commercialiser.
C'est donc bien autour du Big Data que se joueront les profits – et les grands débats politiques – dans les prochaines décennies. Songez que Google enregistre chaque jour 6 milliards de recherches, qu'un habitant sur trois ou quatre de la planète est sur Facebook, que Twitter a 160 millions d'utilisateurs, qu'Amazon est le supermarché du monde… Comment s'assurer que ces compagnies ne séquestrent pas les infos qu'elles récupèrent à chacune de nos opérations sur le Net, comment faire en sorte qu'elles n'occupent pas de position de monopole dans leur activité ? Personne ne doit dominer outrageusement la plateforme technologique de l'Internet des objets.
Les centaines de millions d'internautes que nous sommes devenus doivent s'organiser. Rien d'impossible ! Les syndicats sont bien apparus avec le début du capitalisme, parce que les individus isolés ne parvenaient pas à exiger leur part de la production… Je suspecte que, demain, de nouveaux mécanismes émergeront afin que chacun ait un droit de regard sur la façon dont les informations qu'il laisse sur le Web sont utilisées.

merci Amina
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