coquelicots

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mardi 9 juillet 2013

a moment of madness


Marie Krumpe Goldsztejn et Marianne Magnant dans une chanson de Katie Melua intitulée A moment of madness, accompagnées à la guitare par Julien Quarré

concert de l'atelier chant si çà vous chante le Lundi 10 Juin 2013 à l'iut d'Orsay




ici une interprétation de Katie Melua

lundi 8 juillet 2013

bei mir bist du schoen


Bei mir bist du schoen,
une chanson qui a été popularisée par les Andrew Sisters
Ici par un groupe d'amatrices éclairées :



et puis par l'inénarrable Max Raabe et l'excellent Palast Orchester,
qui retrouvent dans leurs interprétations  l'esprit des années 1930 :




la fin est dans le commencement



un film autour du grand chef d'orchestre Sergiu Celibidache,
un 8 dans la typologie de l'énnéagramme




A Venise, lors d'un concert, il a cette révélation que la fin est dans le commencement.

le 8 qui doit apprendre la clémence, l'attention aux autres :  
 

" Dans le champ de la bonté, de ce qui concerne la souffrance des autres, il y a beaucoup plus à réaliser que ce nous réalisons dans la vie de tous les jours"

une phrase qui montre bien la dureté, l'exigence du type 8 : 

Daniel Baremboïm : "Je suis votre meilleur élève car je n'ai pas appris auprès de vous."

en DVD, le magnifique film qui a été réalisé par le fils de Celibidache, à voir absolument : le jardin de Celibidache

merci Serge

dimanche 7 juillet 2013

pour ecrire un seul vers


une seule phrase, qui se déroule comme la mer, à lire d'une seule traite, à haute voix, à mi-voix
extraite des cahiers de Malte Laurids Brigge, de Rainer Maria Rilke
traduction en français de Maurice Betz

Pour écrire un seul vers, il faut avoir vu beaucoup de villes, d’hommes et de choses, il faut connaître les animaux, il faut sentir comment volent les oiseaux et savoir quel mouvement font les petites fleurs en s’ouvrant le matin. Il faut pouvoir repenser à des chemins dans des régions inconnues, à des rencontres inattendues, à des départs que l’on voyait longtemps approcher, à des jours d’enfance dont le mystère ne s’est pas encore éclairci, à ses parents qu’il fallait qu’on froissât lorsqu’ils vous apportaient une joie et qu’on ne la comprenait pas ( c’était une joie faite pour un autre ), à des maladies d’enfance qui commençaient si singulièrement, par tant de profondes et graves transformations, à des jours passés dans des chambres calmes et contenues, à des matins au bord de la mer, à la mer elle-même, à des mers, à des nuits de voyage qui frémissaient très haut et volaient avec toutes les étoiles – et il ne suffit même pas de savoir penser à tout cela. Il faut avoir des souvenirs de beaucoup de nuits d’amour, dont aucune ne ressemblait à l’autre, de cris de femmes hurlant en mal d’enfant, et de légères, de blanches, de dormantes accouchées qui se refermaient. Il faut encore avoir été auprès de mourants, être resté assis auprès de morts, dans la chambre, avec la fenêtre ouverte et les bruits qui venaient par à-coups. Et il ne suffit même pas d’avoir des souvenirs. Il faut savoir les oublier quand ils sont nombreux, et il faut avoir la grande patience d’attendre qu’ils reviennent. Car les souvenirs ne sont pas encore cela. Ce n’est que lorsqu’ils deviennent en nous sang, regard, geste, lorsqu’ils n’ont plus de nom et ne se distinguent plus de nous, ce n’est qu’alors qu’il peut arriver qu’en une heure très rare, du milieu d’eux, se lève le premier mot d’un vers.

merci Philippe


mardi 2 juillet 2013

l'esprit du bleu


Un extrait de signes, l'esprit du bleu, un ballet de Carolyn Carlson :





- Qu'est ce que tu ressens quand tu danses Billy ?
- je disparais et je vole

( Billy dans le film Billy Eliott )


merci José
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