coquelicots

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mardi 21 juin 2011

summertime

Céline accompagnée par Eric au piano
concert à Orsay le 9 Juin 2011
une chanson qu'on ne présente pas ( surtout en ce jour d'été ! )
juste une berceuse



merci Céline

amore non piangere

Isabelle accompagnée par Eric au piano
concert à Orsay le 9 Juin 2011
un chant de lutte italien, une chanson des rizières



merci Isabelle

we are grasped by what we cannot grasped

My eyes already touch the sunny hill,
going far ahead of the road I have begun.
So we are grasped by what we cannot grasp;
it has its inner light, even from a distance

and changes us, even if we do not reach it,
into something else, which, hardly sensing it, we already are

a gesture waves us on, answering our own wave . . .
but what we feel is the wind in our faces

Rainer Maria Rilke
Muzot, March 1924
traduit en anglais by Robert Bly

un temps pour la fragilité

c'est bon de nous laisser chaque jour à nous même un temps, un moment où nous nous tenons près de notre fragilité. Un temps pour la choyer, pour la cajoler, pour la panser.

Pour la voir, déjà pour la voir, la regarder en face, sous toutes ces facettes.
Notre impuissance, notre douleur, nos douleurs.

Un moment aussi pour l'admirer, pour en voir la porte, pourquoi pas pour en voir la gloire ?

nous pouvons imaginer que ce temps devient de plus en plus grand en nous au fur et à mesure que nous vieillissons, que nous connaissons;
chaque jour, il revient plusieurs fois dans la journée, il s'étire, il s'insinue dans les intervalles, intervalle lui-même

et puis, celà devient de plus en plus léger, rien ne se voit à l'extérieur
la joie s'insinue aussi, intervalle elle-même

samedi 4 juin 2011

profusion de la forme

une remarque très étonnante de David Dubois dans un article de son blog sur le maître tibétain du XIV° siècle Longchenpa :

Plus la compréhension de la vacuité de la forme est profonde, plus la forme s'épanche à profusion

Plus notre pratique est simple, plus elle est épurée, plus notre intention est réduite à l'essentiel, plus la vie autour de nous déploie sa profusion de formes

dans la pratique du chant, moins on cherchera d'effets ( effets de théâtre, vocalises virtuoses etc.. ) , plus on se concentrera sur l'essentiel, plus naturellement, l'expression se fera riche, pleine de nuances et d'émotion, faisant résonner chez l'auditeur toute une gamme de vibrations

l'article complet de David Dubois :

la lettre de l'esprit

exercices d'étonnement

certains exercices pour travailler la voix sont de véritables exercices d'étonnement.
Non pas exercices d'étonnement si on veut être précis mais plutôt exercices d'expression de l'étonnement.

Car imagine-t-on qu'on puisse s'entraîner à l'étonnement ?

Quoique...

poésie

poésie :

ce que je ne peux dire autrement
ce que je ne peux te dire autrement

son potentiel est déjà sa réalisation

une petite réflexion, inspirée par Eric Baret :
 
pas de frustration :
son potentiel est déjà sa réalisation

souvent nous ressentons de la frustration car quelque chose arrive ( ou n'arrive pas ! ) qui ne permet pas à ce que nous ressentons comme notre potentiel de s'actualiser
mais le potentiel est déjà une manifestation complète qui ne s'est pas encore manifestée dans la matérialité, dans la temporalité ( et/ou ne le fera jamais ! )

le potentiel est notre aspect illimité, l'actualisation notre aspect limité

il ne s'agit pas là de faire l'apologie de l'inaction ou du virtuel
ce que j'appelle potentiel signifie que le corps ( et l'esprit ) s'est déjà mis en branle complètement, parfois seulement intérieurement, mais cette mise en mouvement est suffisante à son propre être.




jeudi 2 juin 2011

I'm in the mood for love

Fanny et Eric, Mai 2011



une seule prise..

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