coquelicots

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dimanche 22 mai 2011

ces petits riens façon Jane

La chanson de Serge Gainsbourg
interprétée façon Jane par Fanny accompagnée par Eric au piano



une seule prise

samedi 21 mai 2011

accompagnement

"Ceux qui savent nous aimer nous accompagnent jusqu'au seuil de notre solitude puis restent là, sans faire un pas de plus. ceux qui prétendent aller plus loin dans notre compagnie restent en fait bien plus en arrière"

( Christian Bobin dans L'éloignement du monde )

trouvé sur le site : esprits nomades

le petit autre

laisser le grand Autre
derrière,
pour approcher le petit autre,
l'atteindre ?

passion

passion :

ce pour quoi on n'est jamais prêt
ce à quoi on ne peut jamais se préparer
ce qui nous dépasse toujours


samedi 14 mai 2011

cry me a river

un grand classique de youtube j'imagine mais je ne résiste pas
Diana Krall dans le standard "cry me a river"
la classe !




résonances à Saint Guénolé (3)

Fanny et Eric sous les voûtes de l'église Saint Guénolé de Batz sur mer, le 8 Mai 2011,


angiol di pace ( Vincenzo Bellini )
une interprétation assez originale !




amazing grace ( gospel )



une seule prise..

vendredi 13 mai 2011

résonances à Saint Guénolé (1)

Fanny sous les voûtes de l'église Saint Guénolé de Batz sur mer, le 8 Mai 2011,


duerme mi alma ( Manuel de Falla )
"dors mon âme"




chant de Lalla ( musique : Laurent Colin )
métaphysique !



une seule prise..

résonances à Saint Guénolé (2)

Eric sous les voûtes de l'église Saint Guénolé de Batz sur mer, le 8 Mai 2011,


pie jesu ( Gabriel Fauré )
repos éternel




gajananam
mantra à Ganesh



une seule prise..

crise écologique, crise de l'illusion (3)

suite de l' article d'Emmanuel Desjardins dans la revue troisième millénaire,
n° 94 intitulé "crise et conscience"

troisième et derniere série d'extraits :

[ Si nous voulons traverser cette illusion ou commencer à la traverser, il nous faut faire face comme nous le rappelle Swami Prajnanpad et Etty Hillesum ]

Swami Prajnanpad :

  "pas de déni sous quelque forme que ce soit"

  " tant que vous ne faites pas face, vous ne pouvez pas voir"

et Etty Hillesum :

    " je continue à regarder tout en face... je ne fuis pas la réalité pour me réfugier
   dans de beaux rêves..."

   " je connais tout celà [ cette souffrance] et je continue à regarder au fond des
   yeux le moindre fragment de réalité qui s'impose à moi"

(..)
Sur le plan spirituel, le coeur brisé correspond à toute autre chose. Il s'agit dans un premier temps d'accepter la réalité, d'accepter la désillusion, de ressentir la
souffrance qui en découle, d'en faire la connaissance, de lui ouvrir les bras, de
s'y abandonner. Sans doute est-ce un sens de l'expression "s'abandonner à la
volonté de Dieu" ?

Emmanuel Desjardins termine son article par cette magnifique phrase :

(..) "le coeur est alors à nu, certes sans protection mais également sans aucune nécessité de se protéger "

où que l'esprit aille..

cité par David Dubois dans son blog
dans l'article suivant : où que l'esprit aille

ma formulation préférée :

"Où que l'esprit aille,
On y contemplera l'absolu
"
( dans la Tejoubindu Upanisad ( vers 35 ) )

ou encore :

"Où que l'esprit aille,
C'est là qu'on doit méditer [Lakshmi]
(Même) agité, comment pourrait-il aller ( ailleurs ),
Puisque tout est cela ?
"
( dans le Lakshmi Tantra )

crise écologique, crise de l'illusion (2)

suite du bel article d'Emmanuel Desjardins dans la revue "troisième millénaire",
n° 94 intitulé "crise et conscience"

deuxième série d'extraits de cet article :

[ et : ] les remparts les plus subtils et les plus pernicieux que nous créons sont
d'ordre psychologique

A propos du personnage de Bélise dans "les femmes savantes" de Molière :

Bélise possède une explication à tout, si bien que la réalité n'a plus aucune chance de l'atteindre. Elle a élaboré une théorie irréfutable qu'aucun fait ne peut jamais démentir.

[ C'est intéressant de remarquer que la théorie peut servir à démentir la réalité, le contraire de ce qu'elle prétend être justement ! On peut même aller plus loin, provocation ! en se posant la question si la théorie ne sert pas toujours à démentir la réalité ! ]

Le progrès technique contient la promesse de nous prévenir absolument contre
toute souffrance (.. ) c'est la raison pour laquelle pour beaucoup d'occidentaux aussi bien la science que le progrès technique et la croissance économique sont intouchables même quand ils dysfonctionnent manifestement.

(..) Nous réagissons par l'indignation et la culpabilité qui nous paraissent être des réponses adéquates à tant de souffrance mais qui sont en fait des formes d'évitement.

 [ Cà je trouve çà très fort, de reconnaître l'indignation et la culpabilité comme des formes d'évitement ! d'abord l'indignation qui nous donne bonne conscience, ensuite la culpabilité qui nous donne mauvaise conscience. Entre la bonne conscience et la mauvaise conscience, la conscience tout court, sans jugement. ]

[ On peut aussi remarquer que l'indignation comme la culpabilité nous empêchent d'agir, en tout cas d'agir de manière adéquate, ce qui prouve leur composante d'évitement. ]

[ L'indignation et la culpabilité ne sont pas condamnables, elles sont humaines, mais elles ne nous permettent pas de traverser l'illusion, d'y faire face ]

temps qui passe

chose entendue :

"Qu'est ce que çà passe vite un gâteau !"
" surtout une tarte aux fraises.. !"


merci Amina

lundi 2 mai 2011

le meilleur endroit pour vivre dans un quartier

Bill Mollison, un des fondateurs de la permaculture nous fait visiter un lieu qui lui est cher ( en Australie je crois ? l'Australie qui est son pays )


il pose une très jolie question :
pourquoi ceux qui conçoivent l'aménagement des jardins publics n'y font jamais pousser des plantes et des arbres utiles, des arbres fruitiers et des plantes potagères ?

parce que c'est gratuit ?
parce qu'il faut laisser ces produits au Marché ?

crise écologique, crise de l'illusion (1)

un très bel article d'Emmanuel Desjardins dans la revue troisième millénaire, n° 94 intitulé crise et conscience

L'article s'intitule crise écologique, crise de l'illusion

[ A travers la crise écologique,] nous connaissons une crise de l'illusion [ c'est classique dans la tradition indienne, hindouiste ou bouddhiste, c'est l'illusion, la maya qui nous voile le Soi. Ici, il s'agit d'une illusion collective "énorme", celle selon laquelle nous occidentaux allons pouvoir continuer à vivre ainsi douillettement en gaspillant et pillant les ressources de la planète et en menant une vie très individualiste, très nombriliste . Cette illusion est soutenue par une énorme mythologie, portée par les médias et les idéologies de la réussite, de l'efficacité et de la rentabilité ]

[ d'où la question que nous pouvons nous poser en nous étonnant : ]
comment un être humain, un groupe humain, une société entière s'organisent-ils pour ne pas souffrir ou pour se faire croire qu'ils ne vont pas souffrir ?
[ et comment çà marche ! ]
(..)

Notre société a généré un profil psychologique assez répandu que l'on peut nommer "l'adolescent douillet et immature" 
Son cri du coeur peut se résumer en deux propositions : "je ne veux pas avoir mal" et "je veux être libre de faire ce qu'il me plaît"

[ Nous pouvons tous nous reconnaître dans cet adolescent douillet à des degrés divers ]

[ par rapport à cette question,] il y a toujours une souffrance ou une
perspective de souffrance qui dépasse notre capacité d'intégration [ et qui nous fait nous recroqueviller dans cette posture douillette et inadéquate ]

et donc, comment faire face à cette inadéquation, à ce repli dans l'illusion ? suite au prochain épisode...


dimanche 1 mai 2011

revitaliser la terre (2)


La suite de la conférence de Claude Bourguignon, épisode 2

Comment ( naturellement ) en forêt un équilibre s'établit entre l'écoulement de l'eau "sur place" ( sans écoulement horizontal et donc sans érosion ) et la remontée des éléments minéraux ( les engrais naturels : phosphates, nitrates, magnésium ... ) vers le sol.
Un équilibre mettant en jeu notamment l'arbre, le "grand gestionnaire de l'eau" et les vers de terre qui remontent les élements minéraux à la surface ( de 100 à 1000 tonnes déplacées par an et par hectare ! )

et comment le labour "profond" des terres détruit cet équilibre millénaire merveilleux mais fragile.
en tout cas extraordinairement fragilisé par l'homme.

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