coquelicots

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vendredi 28 janvier 2011

j'en sais rien, viens, donne-moi la main

encore une chanson de Colette Magny, celle qui l'a rendue célèbre, Melocoton
avec son refrain chaleureux : "j'en sais rien, viens, donne-moi la main"



rock me more and more

Je découvre Colette Magny grâce à Fanny qui m'a envoyé "Rock me more and more"
Une grande chanteuse française à la voix généreuse injustement méconnue

Le premier morceau est une chanson qui a été crée par Colette Magny
( je crois ) dans les années 1960, il s'agit justement de "Rock me more and more"

Le second est une très sensible interprétation d'un grand classique du blues avec un joli accompagnement
( un disque de 1982 )

Rock me more and more



The house of the rising sun


mercredi 19 janvier 2011

de branche en branche

gibbon, de branche en branche, détendu


J'ai mis ci-dessous un extrait d'un entretien avec Francis Lucille.
Le texte complet est à l'adresse suivante : une tornade de liberté
( les sous-titres sont de moi, pas les photos , que je trouve très inspirantes ... )
gibbon dans les arbres

de branche en branche

Le problème est moins l'occurrence de ces pensées et sensations que votre identification avec elles. Dès que vous prenez conscience d'elles, vous vous distanciez, vous êtes libre. Dans cette liberté, vous ne vous situez nulle part. Il est important de demeurer dans cette non-localisation, car nous avons tendance à nous empresser de saisir une nouvelle identification dès que nous avons lâché prise de la précédente, tel un singe qui ne lâche pas une branche avant d'en avoir saisi une autre.

Vous allez voir combien il est merveilleux de vivre en l'air de cette manière, sans saisir, sans attaches. Au début cela semble un peu étrange, bien que votre nouvelle attitude n'empêche rien. Vous pouvez toujours remplir vos fonctions de mère ou d'avocate, sentir votre corps, etc... En fait, n'être rien, en l'air, nulle part, est très pratique. Cela simplifie beaucoup la vie.

Vous tombez dans le coeur

Le coeur est-il l'endroit entre cette branche et la suivante, pour reprendre l'analogie du singe?

Si vous acceptez de lâcher la branche à laquelle vous vous cramponnez sans en saisir une autre, vous tombez dans le coeur. Vous devez accepter de mourir, de laisser filer tout ce que vous savez, tout ce qu'on vous a enseigné, tout ce que vous possédez, y compris votre vie, ou du moins ce que vous croyez à ce stade être votre vie. Cela demande de l'audace. C'est une sorte de suicide.

au dessus du vide


Viens peur, montre-toi !

La peur est votre ego, le monstre que vous charriez dans vos pensées et vos sensations corporelles, l'usurpateur qui vous tient à l'écart du royaume bienheureux qui est le vôtre. Laissez-la se montrer en totalité. N'ayez pas peur d'elle, même si ses traits son terrifiants. Puisez dans votre soif d'absolu et de liberté le courage de la regarder. Quand vous commencez à la sentir, pensez: "Viens, peur, montre-toi! Prends bien tes aises, car je suis hors de ton atteinte!" L'efficacité de cette méthode provient du fait que la peur est une chose perçue, donc limitée. Le plus long serpent du monde finit bien quelque part. Une fois qu'il est entièrement sorti des hautes herbes, qu'il est vu en totalité, vous êtes hors de danger, car il ne peut plus vous attaquer par surprise. De même, quand vous voyez en face de vous la totalité de votre peur, quand il ne reste rien d'elle qui vous soit caché, il n'est rien de vous qui puisse s'identifier à elle. Elle est un objet "décollé" de vous. Le cordon ombilical d'ignorance par lequel vous nourrissiez l'ego ne fonctionne plus.

gibbon à mains blanches

corps de joie


En lisant David Dubois sur le "corps de lumière" dont parlent certains bouddhistes tibétains, l'expression "corps de joie" m'est venue. J'ai cherché sur le net si cette expression était déjà utilisée par certaines traditions ou certaines personnes.

J'ai trouvé ceci : une tornade de liberté

Un très beau dialogue avec Francis Lucille dont voici quelques extraits significatifs
( les sous-titres sont de moi ... )

ce corps de joie

Ne refusez pas les sensations corporelles et les émotions qui se présentent à vous. Laissez-les s'épanouir complètement dans votre vigilance sans but, sans aucune interférence de la volonté. Progressivement, l'énergie potentielle emprisonnée dans les tensions musculaires se libère, le dynamisme de la structure psycho-somatique s'épuise, et le retour vers la stabilité fondamentale s'effectue. Cette purification de la sensation corporelle est un grand art. Elle requiert patience, détermination et courage.
(..)
Nous avons tous ce corps de joie, ce corps d'éveil, ce corps d'accueil universel. Nous sommes tous complets, sans aucune pièce manquante.


connaissances de seconde main

Ces perceptions et ces pensées apparaissent en vous, pure attention consciente. Vous n'apparaissez pas en elles, contrairement à ce que vos parents, vos éducateurs et la quasi totalité de la société dans laquelle vous vivez vous ont enseigné, en contradiction flagrante avec votre expérience réelle. Ils vous ont enseigné que vous êtes dans votre corps en tant que conscience, que cette conscience est une fonction émergeant du cerveau, un organe de votre corps. Je suggère que vous n'accordiez pas une confiance démesurée à cette connaissance de seconde main et que vous interrogiez les données brutes de votre expérience.
(..)
Voyez donc par vous-même si vous apparaissez dans votre corps ou dans votre mental, ou si au contraire ils apparaissent en vous.


pourquoi donc la vérité se contredit-elle sans cesse ?

Hier soir vous avez utilisé l'adjectif "incolore" pour qualifier la conscience. Je me demande où la compassion et l'amour apparaissent dans ce tableau.

Les mots que nous utilisons pour décrire l'indescriptible doivent être consommés sur place. Si nous les utilisons à contre-temps, ils perdent leur saveur et nous aboutissons à des contradictions apparentes. Une histoire me revient en mémoire à ce propos: Un maître Chan' se contredit lui-même (en apparence [?] ) une bonne douzaine de fois en l'espace d'une heure. Excédé, un disciple présent décortique les contradictions successives sous les regards amusés et bienveillants du maître qui, pour toute réponse, dit simplement, sans chercher à se justifier en aucune manière: "En effet, comme c'est étrange et merveilleux! Je n'arrive pas à comprendre pourquoi la vérité se contredit sans cesse!"

dimanche 16 janvier 2011

si je ne le fais moi, qui le fera ?


J'ai été frappé par la couverture des Inrockuptibles de ce mois-ci. L'interrogation sur le fait de manger de la viande vient sur le devant de la scène ( médiatique ). C'est dans l'air du temps, car au début de cette année, j'ai décidé de limiter ma consommation de viande ( disons en me contentant d'en manger une fois par semaine ) et je crois ne pas être le seul...
Petit geste, si je ne le fais pas moi, qui le fera ?

Ma motivation est (géo-)politique. Manger de la viande tue ( au moins ) de deux manières : la première de manière "évidente" ( évidence bien peu interrogée ) au travers de l'abattage des animaux et c'est à l'occasion du livre "Faut-il manger de la viande ?" de l'écrivain américain Jonathan Safran Foer que les Inrocks publient cette couverture. La deuxième manière de tuer, plus retorse c'est par le biais des immenses superficies de céréales et de soja qui sont consacrées à la nourriture des bétails des pays occidentaux au détriment de l'alimentation des peuples des pays du Sud qui sont de plus en plus dans la détresse du point de vue alimentaire.
De plus, la manière dont les animaux sont élevés, à plus de 90% industrielle et "violente", induit une utilisation massive de médicaments en particulier d'antibiotiques dont l'abus a et aura de plus en plus de conséquence sur la santé humaine.

Pourquoi ne voulons-nous pas voir cette situation et pourquoi avons-nous tant de mal à nous engager contre cette situation que la plupart d'entre nous trouvons inacceptable quand nous avons les éléments de la réflexion entre nos mains ?

dimanche 9 janvier 2011

who cares ?



pas besoin de traduction !
quoique...

les petits vieux à la fin :

- but what is a "mahna-mahna" ?
- the question is : who cares ?

- mais qu'est ce que c'est un "mahna-mahna" ?
- un mahna- mahna ? tout l'monde s'en fiche !

pour une petite histoire de cette chanson ( qui a été écrite tout d'abord pour un porno suédois ! ) le lien suivant : muppet chaud

ces petits riens



une chanson composée par Serge Gainsbourg, ici interprétée par Stacey Kent

Composée dans les années 60, on sent bien, surtout dans le refrain l'influence de Chopin et de Barbara ( on l'entendrait bien chanter ce refrain )

Du point de vue de l'énnéagramme, du texte émane une ambiance très "4" comme souvent dans la chanson française ( et dans la chanson en général ) et chez Gainsbourg ( lui-même un quatre )

ho 'oponopono

île en forme de coeur près de la barrière de corail au large de l'Australie

Le ho 'oponopono est une méthode traditionnelle des peuples hawaiens pour le repentir et la réconciliation. Utilisée par les prêtres-guérisseurs pour guérir les maladies physiques ou psychiques. On dit "faire o'oponopono".

La manière la plus simple de la pratiquer ( manière qui a été popularisée en Occident ) consiste à prononcer la phrase suivante : "je suis désolé, je te pardonne, je t'aime, je te remercie"
que la prononciation soit explicite ou simplement intérieure.

J'aime les différents temps de cette réconciliation ramassée en une seule phrase : l'embarras ou la contrition, le pardon proprement dit, la réconciliation proprement dite, le geste d'amour et puis le remerciement, l'action de grâce. Et puis, j'aime bien les pratiques très simples, celle-là je pourrais bien l'adopter malgré son aspect fortement "new-age". Tout en sachant qu'elle est très éloignée de l'esprit de la tradition hawaienne certainement beaucoup plus riche et spécifique de la culture locale.

On peut voir cet acte "magique" ( comme tout acte magique ) non pas comme un acte efficace par sa conformation "physique" mais plutôt comme un geste qui produit chez nous une disposition intérieure ( ici de réconciliation ) efficace par la modification de notre propre vision du monde, et aussi par le changement de la vision du monde des personnes qui vivent autour de nous ( ici de celles avec lesquelles nous cherchons une réconciliation ) 
Francois Roustang en parlait très bien dans son livre "il suffit d'un geste" ( editions Odile Jacob, 2003, très joli titre ! )

Dans les textes des propagateurs de cette tradition, il y a de belles intuitions.

Ainsi Morrnah Simeona : "Lorsque la phrase "et c’est accompli" est utilisée à la fin d’une telle prière, cela signifie que le travail de l’Homme est terminé et celui de Dieu commence"
et Hew Len :"Le problème n’est pas la réalité à l’extérieur de soi, il est à l’intérieur, et pour changer cette réalité, on doit se changer soi-même. La responsabilité totale à 100% signifie que tout le vécu est une projection de l’intérieur de l’Homme."

pour plus d'informations sur le ho'oponopono : Ho'oponopono dans wikipedia

lundi 3 janvier 2011

fenesta vascia

une chanson napolitaine du XVIIème siècle intitulée fenesta vascia ( fenêtre vide )



oje piglia la sperienza de la neve
la neve e fredda e se fa maniare
morte me vide
e nun me vo ajutare !

écoutez je connais l'expérience de la neige
la neige est froide et se laisse modeler
tu me vois presque mort
mais tu ne vas pas m'aider !

we are the champions of the world

we are the champions my friend
we are the champions of the world



Morgane sur le i, enregistrée fin Décembre 2010

l'oeil de la nuque

texte trouvé sur le site de Jean-Yves Leloup, écrivain et prêtre orthodoxe dont j'aime bien les livres,
par exemple :
"Aimer malgré tout" avec Marie de Solemme, éditions Dervy ( poche ) 2008
"L'absurde et la grâce", éditions Albin Michel Espaces libres ( poche ) 2001


Le regard ordinaire est la plupart du temps un regard frontal, un œil « flèche » qui vise, définit, objective. Il voit des « choses » et s’il les voit « bien », « précisément », il est heureux.
Un autre regard est possible, il ne part pas des yeux ou du front, mais de derrière les yeux, de derrière la tête, depuis ce qu’on pourrait appeler « l’œil de la nuque », c’est davantage un regard « coupe » qui accueille, il ne vise rien, il acquiesce à ce qui est sans chercher à le définir, ou à l’objectiver, il ne voit pas des « choses », mais un champ d’énergie ou de lumière dans lequel des lignes, des formes, des densités apparaissent

(..)

Regarder quelque chose ou quelqu’un, un paysage, un corps ou un visage avec l’œil de la nuque c’est cesser immédiatement de se l’approprier, c’est le rendre à l’Espace, à l’entre deux, au « fond » ; à ce qui ne se voit pas dans le visible.

(..)

Les écrits bibliques attirent notre attention sur les peuples « à la nuque raide ». Qu’est-ce qu’avoir la nuque raide, sinon demeurer dans une attitude rigide qui entrave notre vision, c’est prendre le réel pour ce que peuvent en saisir nos « œillères » (que ces œillères soient scientifiques, philosophiques ou religieuses), c’est être « borné », voir le monde dans des limites qui ne sont plus « ouvertes »…
Retrouver la souplesse de la nuque, c’est retrouver notre capacité de regarder dans les quatre directions, mais aussi de regarder la hauteur et la profondeur de tout ce qui vit et respire. Tout « ce qui est vu » est alors perçu ou contemplé comme des formes poreuses à l’infini qui les enveloppe

l'oeil de la nuque, texte complet

Je me suis déjà retrouvé plusieurs fois avec la nuque "bloquée", la dernière fois, je l'avais compris ainsi : j'étais conduit à accepter toutes les directions de la vie en même temps, toutes les directions à la fois. Il s'agissait de cesser de louvoyer entre les différentes directions qui se présentaient à moi. Cette acceptation du "multidirectionnel" me semblait illogique, contradictoire, absurde. Je voulais imposer à la vie ma vision étriquée, confortable, ma vision contrôlée justement par son caractère "logique". Mais çà ne marchait pas, çà coinçait !

Nous sommes très près ici de la formulation de la vision sans tête de Douglas Harding

samedi 1 janvier 2011

voeux




Chers amis,

je vous souhaite une très bonne année 2011

A l'image de ce dessin de Bill Waterson,

que cette année vous apporte abandon, détente, tendresse et amitié

A bientot
bien amicalement 

eric



"Complètement surbookés!", un numéro de Calvin et Hobbes par Bill Waterson

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