coquelicots

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mercredi 27 juin 2012

j'attendrai..



Danielle Beranger nous chante J'attendrai accompagnée par Eric

Concert de l'atelier si çà vous chante le 11 Juin 2012 à l'IUT d'Orsay



mardi 26 juin 2012

just ignore it !




le plus souvent :
just ignore it !
n'y prête pas attention

parfois, tu t'interesses,
tu veux jeter un oeil sur la marchandise
mais après, çà passe
tu n'y prêtes plus attention

mercredi 13 juin 2012

qi-gong et voix


un stage qi-gong et voix animé par Paco Rodrigues aura lieu
le week-end prochain à Boulogne ( Région Parisienne )

Si çà vous tente, il y a encore quelques places.. les infos sont ci-dessous
N'hésitez pas à nous appeler si vous êtes interessés


samedi 9 juin 2012

New Deal

Je vous invite à signer l'appel Roosevelt 2012 pour changer la donne en Europe et en France :


Cet appel est lancé par des économistes et personnalités "de gauche" ( dont Pierre Larrouturou, Patrick Viveret, Stéphane Hessel, Michel Rocard, Susan George ) qui invitent notamment François Hollande à promouvoir une politique plus appropriée au niveau européen en ce qui concerne le système bancaire et financier.

Ils avancent quinze propositions-phares dont ils démontrent la faisabilité et s'appuient sur la démarche de Roosevelt, le président des Etats Unis qui prit en 1933 des initiatives du même genre dans ce qu'on a appelé à l'époque le New Dealnouvelle donne en anglais )

Plus nous serons nombreux à signer et plus nous donnerons de visibilité à ces propositions

A écouter : Pierre Larrouturou, le plus convainquant défenseur de la cause, interrogé sur France Info :




lundi 4 juin 2012

l'infini s'étonne

devinette
qui a écrit ce texte dans Poésie ?

l'étonnement de l'infini

L’Infini, en même temps qu’il est la suprême clarté, est le suprême mystère. L’être infini est une inépuisable réponse à une inépuisable question ; Dieu même, en se comprenant comme être et en comprenant tout par soi, s’étonne d’être ; le jour où nous saurions tout, où nous verrions tout, nous aurions mis un terme à notre ignorance, mais point à notre étonnement ; l’étonnement n’est pas seulement à l’origine de la science, il est au bout et, à l’infini, il se confond avec la science elle-même ; l’infini a besoin, pour résister à la négation, de s’affirmer sans cesse, et c’est cette affirmation renouvelée qui renouvelle le monde ; il y a au fond de toute chose un étonnement divin qui met dans la monotonie des matins renaissants une fraîcheur d’aurore première et qui prolonge dans le rêve les perspectives voilées du soir.

c'est moi qui ai mis certaines parties du texte en gras

indication :  c'est un homme politique français

texte cité par David Dubois dans son blog : l'étonnement de l'infini


dimanche 3 juin 2012

le procès du bonheur


un billet de Francois Morel sur France Inter, le procès du bonheur :


Le texte est magnifique
Le voici tel qu'il est donné par l'auteur sur le site de France Inter  en réponse aux nombreux commentaires de sa chronique. ( NB : c'est moi qui est mis en grands caractères certaines parties du texte )
Je vous propose de le lire à voix haute vous-même :

« Ne me parlez pas du bonheur : c’est un salaud. Un vrai salaud, un dissimulateur. Un sale type qui se cache. Un sale mec qui ne joue pas franco. C’est un genre de cambrioleur. Un pickpocket. Un détrousseur. Quand il est là, dans la maison, entre les quatre murs, il est invisible. Il se cache, il se camoufle, on ne sait pas qu’il est là. Salaud de bonheur ! Il entre par effraction. Il est malin… Il est maquillé, il ne dit pas son nom. Mais, c’est quand il part qu’on s’aperçoit de son absence… C’était donc ça le bonheur… La vie, avec des projets, des sourires, des dîners aux chandelles. La vie avec des voyages, des amis, du Médoc, des petits farcis, des déjeuners au soleil, de l ‘insouciance et des roses trémières. C’était donc ça le bonheur ? La vie avec un chien qui gambade, un enfant qui réussit pour la première fois à faire du vélo sans les stabilisateurs, une femme à la peau douce, un Chasse-Spleen empoussiéré, oublié puis retrouvé dans la cave… C’était donc ça le bonheur. On ne l’a pas vu venir. On l’a juste entendu s’en aller…
Ne me parlez pas du bonheur : c’est une ordure. Une belle ordure qui ne se conjugue qu’au passé. Un salopard, un beau fumier ! »
L’accusation était violente. Le ton était grave. L’homme qui s’exprimait avait les larmes aux yeux, des sanglots dans la gorge.
Le bonheur restait impassible. Il écoutait son procès sans réagir. Comme sonné, à terre, humilié. Une fois de plus, il était ailleurs.
« Qu’avez vous à répondre ? » interrogea le juge.
Le bonheur resta muet, comme absent. Comme si son procès ne le concernait pas.
« Je vous ai posé une question, s’énerva le juge. Je vous ai demandé ce que vous aviez à répondre ! »
L’avocat de la défense se leva. Il avait l’air un peu narquois. Il tenait entre les mains une boîte à chaussures… « Si monsieur le juge le permet, j’aimerais présenter à la cour, à mesdames et messieurs les jurés certains documents particulièrement saisissants… »
De la boîte à chaussures, il sortit des photos…
Sylvie, les cheveux défaits sur la plage de la Baule. Corentin en train de jouer de la trompette. Jean-Jacques et Patrick au sommet du Ventoux. Papy jouant au Scrabble avec Charlotte. Charlotte et Corentin faisant un spectacle sous les châtaigniers…
Le bonheur était là, sur chacune des photos… Éclatant, évident, lumineux. De main en main, les photos passaient. On voyait des sourires émus sur les visages du greffier, de l’avoué, du procureur…
Chacun, en découvrant les photos de la boîte à chaussures, voyait bien que le bonheur sautait aux yeux. Il n’était pas le salaud infâme dont on venait de faire le procès. Même l’accusateur fut bien obligé d’en convenir. Sous les injures et les quolibets, il quitta la salle d’audience.
Le bonheur, lui, sous les bravi et les acclamations, fit un signe de la main. On tenta de l’interroger, de lui faire dire quelques mots. Mais personne ne put réussir à le retenir.
Il était déjà loin…


merci Claire

fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve..

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