coquelicots

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mercredi 19 janvier 2011

de branche en branche

gibbon, de branche en branche, détendu


J'ai mis ci-dessous un extrait d'un entretien avec Francis Lucille.
Le texte complet est à l'adresse suivante : une tornade de liberté
( les sous-titres sont de moi, pas les photos , que je trouve très inspirantes ... )
gibbon dans les arbres

de branche en branche

Le problème est moins l'occurrence de ces pensées et sensations que votre identification avec elles. Dès que vous prenez conscience d'elles, vous vous distanciez, vous êtes libre. Dans cette liberté, vous ne vous situez nulle part. Il est important de demeurer dans cette non-localisation, car nous avons tendance à nous empresser de saisir une nouvelle identification dès que nous avons lâché prise de la précédente, tel un singe qui ne lâche pas une branche avant d'en avoir saisi une autre.

Vous allez voir combien il est merveilleux de vivre en l'air de cette manière, sans saisir, sans attaches. Au début cela semble un peu étrange, bien que votre nouvelle attitude n'empêche rien. Vous pouvez toujours remplir vos fonctions de mère ou d'avocate, sentir votre corps, etc... En fait, n'être rien, en l'air, nulle part, est très pratique. Cela simplifie beaucoup la vie.

Vous tombez dans le coeur

Le coeur est-il l'endroit entre cette branche et la suivante, pour reprendre l'analogie du singe?

Si vous acceptez de lâcher la branche à laquelle vous vous cramponnez sans en saisir une autre, vous tombez dans le coeur. Vous devez accepter de mourir, de laisser filer tout ce que vous savez, tout ce qu'on vous a enseigné, tout ce que vous possédez, y compris votre vie, ou du moins ce que vous croyez à ce stade être votre vie. Cela demande de l'audace. C'est une sorte de suicide.

au dessus du vide


Viens peur, montre-toi !

La peur est votre ego, le monstre que vous charriez dans vos pensées et vos sensations corporelles, l'usurpateur qui vous tient à l'écart du royaume bienheureux qui est le vôtre. Laissez-la se montrer en totalité. N'ayez pas peur d'elle, même si ses traits son terrifiants. Puisez dans votre soif d'absolu et de liberté le courage de la regarder. Quand vous commencez à la sentir, pensez: "Viens, peur, montre-toi! Prends bien tes aises, car je suis hors de ton atteinte!" L'efficacité de cette méthode provient du fait que la peur est une chose perçue, donc limitée. Le plus long serpent du monde finit bien quelque part. Une fois qu'il est entièrement sorti des hautes herbes, qu'il est vu en totalité, vous êtes hors de danger, car il ne peut plus vous attaquer par surprise. De même, quand vous voyez en face de vous la totalité de votre peur, quand il ne reste rien d'elle qui vous soit caché, il n'est rien de vous qui puisse s'identifier à elle. Elle est un objet "décollé" de vous. Le cordon ombilical d'ignorance par lequel vous nourrissiez l'ego ne fonctionne plus.

gibbon à mains blanches

1 commentaire:

Anonyme a dit…

les gibbons sont mes singes préférés il paraît qu'ils sont très fidèles et très caressants avec leurs bébés. Ils aiment les fruits.

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