coquelicots
mercredi 19 janvier 2011
corps de joie
En lisant David Dubois sur le "corps de lumière" dont parlent certains bouddhistes tibétains, l'expression "corps de joie" m'est venue. J'ai cherché sur le net si cette expression était déjà utilisée par certaines traditions ou certaines personnes.
J'ai trouvé ceci : une tornade de liberté
Un très beau dialogue avec Francis Lucille dont voici quelques extraits significatifs
( les sous-titres sont de moi ... )
ce corps de joie
Ne refusez pas les sensations corporelles et les émotions qui se présentent à vous. Laissez-les s'épanouir complètement dans votre vigilance sans but, sans aucune interférence de la volonté. Progressivement, l'énergie potentielle emprisonnée dans les tensions musculaires se libère, le dynamisme de la structure psycho-somatique s'épuise, et le retour vers la stabilité fondamentale s'effectue. Cette purification de la sensation corporelle est un grand art. Elle requiert patience, détermination et courage.
(..)
Nous avons tous ce corps de joie, ce corps d'éveil, ce corps d'accueil universel. Nous sommes tous complets, sans aucune pièce manquante.
connaissances de seconde main
Ces perceptions et ces pensées apparaissent en vous, pure attention consciente. Vous n'apparaissez pas en elles, contrairement à ce que vos parents, vos éducateurs et la quasi totalité de la société dans laquelle vous vivez vous ont enseigné, en contradiction flagrante avec votre expérience réelle. Ils vous ont enseigné que vous êtes dans votre corps en tant que conscience, que cette conscience est une fonction émergeant du cerveau, un organe de votre corps. Je suggère que vous n'accordiez pas une confiance démesurée à cette connaissance de seconde main et que vous interrogiez les données brutes de votre expérience.
(..)
Voyez donc par vous-même si vous apparaissez dans votre corps ou dans votre mental, ou si au contraire ils apparaissent en vous.
pourquoi donc la vérité se contredit-elle sans cesse ?
Hier soir vous avez utilisé l'adjectif "incolore" pour qualifier la conscience. Je me demande où la compassion et l'amour apparaissent dans ce tableau.
Les mots que nous utilisons pour décrire l'indescriptible doivent être consommés sur place. Si nous les utilisons à contre-temps, ils perdent leur saveur et nous aboutissons à des contradictions apparentes. Une histoire me revient en mémoire à ce propos: Un maître Chan' se contredit lui-même (en apparence [?] ) une bonne douzaine de fois en l'espace d'une heure. Excédé, un disciple présent décortique les contradictions successives sous les regards amusés et bienveillants du maître qui, pour toute réponse, dit simplement, sans chercher à se justifier en aucune manière: "En effet, comme c'est étrange et merveilleux! Je n'arrive pas à comprendre pourquoi la vérité se contredit sans cesse!"
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