Morgane Ollivier nous chante what a wonderful world accompagnée au piano par Eric Concert de l'association RVM le 1° Juillet 2012 à la Glacière ( Paris 13° )
La méditation ne consiste pas à essayer d'atteindre l'extase, la félicité spirituelle ou la tranquillité, ni à tenter de s'améliorer.
Elle consiste simplement à créer un espace où il est possible de déployer et défaire nos jeux névrotiques, nos auto-illusions, nos peurs et nos espoirs cachés.
Nous produisons cet espace par le simple recours à la discipline consistant à ne rien faire. A vrai dire, il est très difficile de ne rien faire. Il nous faut commencer par ne faire à peu près rien, et notre pratique se développera graduellement.
Chögyam Trungpa, dans le mythe de la liberté, excellent livre,
excellente introduction à la méditation par un maître tibétain qui a été un pionnier dans les relations avec l'Occident et un grand esprit poète
Une chanson du nord-est du Brésil Concert de l'association RVM le 1° Juillet 2012 à la Glacière ( Paris 13° )
Voici les paroles, azulao désigne un oiseau bleu de la région Vai azulao Azulao compaheiro Vai cantar Vai ver minha ingrata Diz que sem ella o sertao nao e mais sertao Vai azulao Vai cantar Compaheiro Vai Va azulao Azulao mon compagnon Va chanter Va voir mon ingrate Dis-lui que sans elle le sertao n'est plus ce qu'il était Va azulao Va chanter Compagnon Va
Morgane Ollivier nous chante killing me softly accompagnée au piano par Eric Concert de l'association RVM le 1° Juillet 2012 à la Glacière ( Paris 13° )
Franck Terreaux au parc Monceau...
et qui lit "le saut dans le vide" de José Le Roy
Il me fait toujours beaucoup rire..
Je crois souvent entendre Raymond Devos quand je l'écoute..
un espace totalement impersonnel qui accueille le monde
"voila nous y sommes, il faut bien reconnaître qu'ici il n'y a personne !"
ce qui est est toitures, fenêtres, plantes, main .. rien de personnel..!
il n'y a toujours qu'une seule vision, elle est toujours ici
là où on voit deux regards, il n'y a qu'une seule vision !
une simple impression de personnel au sein de l'impersonnel
si je m'amuse à faire un inventaire de ce vide, je me rend compte qu'il est bien rempli !!
on a beau se déplacer, c'est toujours ici et maintenant
Beaucoup de gens semblent être ailleurs. mais ne pas être ici maintenant dans l'instant présent est tout à fait impossible, mis à part dans notre imagination
oh, au sein de "ici", je vois une personne qui me fait signe de la main...!
voici un paysage. Dites moi où commence le "là-bas" et où se termine le "ici". autrement dit : où se termine le vide et où commence le plein ?
Ce paysage maintenant,
foutons lui la paix,
foutons lui une paix royale sans dire c'est beau
extrait d'un article du blog de David Dubois,
les mots entre parenthèses sont les mots correspondant en sanskrit donnés par David Dubois.
il y décrit les différents niveaux de la parole selon la philosophie du sivaisme du Cachemire à travers son plus éminent représentant Abhinavagupta, philosophe du 10° siècle injustement méconnu par l'occident.
NB : j'ai légèrement changé la mise en page et mis en gras certaines parties du texte
"Selon Abhinavagupta, la conscience est Parole (vâk).
Parole ultime, transcendante (parâ), elle est simple conscience, sans
aucune articulation distincte - mais grosse de toutes les paroles
articulables.
Parole visionnaire (pashyantî), elle esquisse le sens des
mots en une intuition globale, "comme une cité contemplée depuis le
sommet d'une colline".
Puis, parole intermédiaire (madhyamâ), elle est
pensée articulée en soi-même, mais pas encore entièrement tributaire du
souffle grossier et des points d'articulation corporels.
Enfin, elle
s'étale dans l'espace, rebondit et s'articule (vaikharî) dans différents
points d'inflexion, depuis l'arrière de la gorge ("hhh...") jusqu'au
nez ("hi hââân !"), puis elle se perd au sommet de la tête et dans
l'espace.
Abhinavagupta donne de nombreux exemples et analogues, notamment
dans la Lumière des tantras.
L'idée de ce schéma n'est pas de présenter un schéma abstrait ou ésotérique,
mais de permettre à tout un chacun de reconnaître par lui-même
l'identité de la pure conscience, de la parole, de la pensée, du désir,
de l'émotion et du souffle.
Dans les pièces de dhrupad ci-dessous ( le chant dhrupad est une forme musicale classique originaire du Nord de l'Inde ), l'intention de chanter est la Parole suprême.
La tampourâ - le bourdon continu en arrière-plan -
est la Parole "voyante" ou "visionnaire", la conscience intuitive.
Le
chant est la Parole intermédiaire.
Le tambour pakhâvaj est Parole
articulée.
Notons que la Parole comme intuition correspond au premier instant du désir.
C'est l'instant décisif du point de vue spirituel. "