c'est bon de nous laisser chaque jour à nous même un temps, un moment où nous nous tenons près de notre fragilité. Un temps pour la choyer, pour la cajoler, pour la panser.
Pour la voir, déjà pour la voir, la regarder en face, sous toutes ces facettes.
Notre impuissance, notre douleur, nos douleurs.
Un moment aussi pour l'admirer, pour en voir la porte, pourquoi pas pour en voir la gloire ?
nous pouvons imaginer que ce temps devient de plus en plus grand en nous au fur et à mesure que nous vieillissons, que nous connaissons;
chaque jour, il revient plusieurs fois dans la journée, il s'étire, il s'insinue dans les intervalles, intervalle lui-même
et puis, celà devient de plus en plus léger, rien ne se voit à l'extérieur
la joie s'insinue aussi, intervalle elle-même
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